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Une perspective mondiale et marocaine démontre la thèse du titre de cet article intéressant et utile.

par  Mohammed El Kettani  –  29/11/2017

Le concept des Smart Cities n’est pas un luxe mais une nécessité

URBANISME – La population mondiale devient au fil des années majoritairement urbaine. Cette tendance qui est appelée à croître, pousse vers l’émergence d’une nouvelle approche où le numérique est au service de la ville et de ses citoyens. Le Maroc, comme de nombreux pays à travers le monde, souffre d’un modèle à bout de souffle centré sur une urbanisation chaotique depuis de longues années, d’où l’extraordinaire opportunité offerte par cette vision technologique de la ville qui annonce une refonte de fond en comble des pratiques à tous les niveaux.

Contrairement aux métropoles européennes, les mégapoles africaines et asiatiques connaissent une croissance démographique spectaculaire qui appelle à repenser en profondeur le modèle de développement urbain pour éviter l’installation d’un urbanisme d’urgence aux conséquences désastreuses.

Également, la ville doit être désormais pensée et réfléchie comme un espace de vie en perpétuel mouvement. C’est pourquoi il est nécessaire d’opérer une transformation radicale et profonde dans l’appréhension de nos territoires par l’invention de nouveaux services créateurs de valeur collective pour les maîtres d’usages qui seront les véritables initiateurs du progrès. Dit autrement, il est primordial de se tourner vers l’innovation servicielle et de faire émerger ainsi “un numérique d’utilité publique” au service de tous pour renforcer la participation citoyenne et contribuer in fine à la mise en place de projets d’avenir offrant un meilleur vivre-ensemble au sein de villes servicielles, désirables et audacieuses.

Il est grand temps de provoquer un choc de modernisation de l’action publique

En réalité, il est grand temps de provoquer un choc de modernisation de l’action publique par l’innovation disruptive et sociale ainsi que le rassemblement de toutes les bonnes volontés pour tirer les territoires vers le haut. Cela suppose une refonte globale de la gestion locale. C’est toute la société qu’il faut embarquer dans ces transformations structurelles des usages et des espaces urbains pour façonner nos vies dans nos villes.

Cette nouvelle manière de penser la ville fait prendre conscience à l’ensemble des acteurs publics et à la société civile sur le devenir de nos territoires et la nécessité inéluctable d’impulser une dynamique de transition démocratique, économique, écologique, sociale et naturellement technologique. Dans cette logique, nos villes actuelles gagneraient à être repensées dans leur globalité en tenant compte des diversités dans une perspective d’urbanisation responsable et inclusive.

Ainsi, les nouvelles technologies de l’information et de la communication impactent à coup sûr tout le processus de la fabrique de la ville, de la réflexion en passant par la conception et l’équipement jusqu’à l’exploitation. De ce fait, garantir l’intégration des impacts technologiques et la cohérence du fonctionnement des systèmes urbains complexes, en plus de l’anticipation des phénomènes et aléas, pour répondre à des enjeux de taille, en matière de résilience urbaine, de sécurité, d’efficacité énergétique, de mobilités durables, d’accès aux services, deviennent de toute évidence des facteurs cruciaux pour la réussite de cette démarche globale et novatrice. En effet, la planification est une donnée essentielle dans la réussite de la stratégie Smart Cities. En d’autres termes, il parait nécessaire d’élaborer des schémas directeurs territoriaux d’aménagement numérique qui garantissent la cohérence des actions, avant de mener de front toute une série de projets. Il en va de la simplification de la vie quotidienne des habitants et la réduction des coûts de la gestion publique.

Ces changements transformationnels mèneront à des villes plus connectées en phase avec les besoins réels des citadins. En effet, transformer les villes, c’est réinventer les rapports avec les maîtres d’usages et créer un environnement adapté à des besoins évolutifs. Par ailleurs, les initiatives des faiseurs, grands comme petits, démontrent le caractère stratégique de cette nouvelle donne qui est également un outil concret destiné à améliorer les différentes composantes de la qualité de vie des populations à travers le monde, tout en générant une nouvelle économie de l’innovation à très fort potentiel. Cette chance inouïe prouve que la ville intelligente est aussi celle qui saura accueillir les nouveaux modèles économiques au vu de l’importance de ce nouveau marché qui pèse des centaines de milliards de dollars.

De plus, l’approche Design Thinking, qui consiste à innover à partir des usages, favorise l’instauration de Smart Cities ouvertes, humaines et appropriées, qui englobent de nombreuses solutions innovantes permettant de traiter toutes les thématiques transversales liées aux nouvelles exigences citoyennes via une vision intégrée et systémique pour apporter de l’intelligence à des situations contextualisées. Concrètement, la finalité de cette méthode collaborative par excellence axée sur une approche holistique vise à créer un écosystème urbain équilibré, répondant aux innombrables défis auxquels les décideurs publics et privés sont confrontés, grâce au traitement stratégique et la traduction opérationnelle des données urbaines collectées à différentes échelles territoriales.

Les Smart Cities constituent non seulement un vecteur de croissance formidable dans plusieurs secteurs capitaux (…) mais apportent une fraîcheur bienvenue à même de secouer les paradigmes en place et les conservatismes de tout genre.

Cette démarche inédite qui s’inscrit d’ailleurs dans un mouvement international sans précédent, est la démonstration d’une volonté forte des populations aux quatre coins du globe de rendre les territoires d’intelligence profitable à tous. De mon point de vue, les Smart Cities constituent non seulement un vecteur de croissance formidable dans plusieurs secteurs capitaux comme l’énergie, le numérique et les transports urbains, mais apportent une fraîcheur bienvenue à même de secouer les paradigmes en place et les conservatismes de tout genre.

Au sein de la communauté d’experts, un consensus s’établit pour la création de nouveaux liens de confiance et de partage entre les pouvoirs publics et les administrés dans l’objectif de co-construire des territoires communicants et adaptés aux modes de vie du 21ème siècle. En effet, les outils numériques participatifs (applications, plateforme collaborative et interactive, Open Data, Maquette 3D…) offrent des possibilités de construire les nouvelles politiques publiques en étroite collaboration avec les acteurs du terrain.

Outre cela, la décentralisation peut accélérer ces nouvelles manières de faire. Par contre, l’un des enjeux impérieux est de réduire la fracture numérique dans les territoires enclavés notamment en zones reculées et éviter tout phénomène de ghettoïsation numérique. Le développement des outils digitaux doit se faire de manière ordonnée tout en bénéficiant au maximum des atouts de l’open Data qui est une source inépuisable des innovations diverses, et les objets connectés qui chamboulent complètement les pratiques au sein des territoires en matière de services, gestion et sécurité. Au-delà de la collecte et le traitement des données ou de l’installation de capteurs, les Smart Cities sont avant tout une affaire de gouvernance.

Je peux citer à titre d’exemples, la dématérialisation de l’administration publique qui facilite considérablement la relation avec les administrés, la simulation 3D des territoires pour une meilleure prise de décision et la modélisation numérique des bâtiments (Building Information Modeling – BIM) pour plus d’efficacité dans la saisie, la collecte, la synthèse et le partage des données métiers entre les différents acteurs d’un projet collaboratif, notamment dans le monde de la construction. Également, il est plus que jamais nécessaire d’élaborer un modèle de résilience urbaine en vue d’assurer la fiabilité et l’adaptabilité de l’ensemble des systèmes et réseaux urbains au regard des risques naturels, humains et technologiques. Aussi, la santé connectée et la Silver économie, qui consiste à améliorer les services et la sécurité des personnes âgées, sont des leviers de cohésion sociale extrêmement importants.

L’approche Smart Cities intègre les aspects liés à la multi-modalité, l’inter-modalité et l’interopérabilité afin d’optimiser les modes de déplacements et diversifier l’offre de transport grâce aux technologies numériques.

S’agissant de la mobilité durable et intelligente au sens large, l’approche Smart Cities intègre les aspects liés à la multi-modalité, l’inter-modalité et l’interopérabilité afin d’optimiser et flexibiliser les modes de déplacements et diversifier l’offre de transport grâce aux technologies numériques de pointe et une meilleure articulation des moyens de mobilités.

Cela passe par le désengorgement de nos rues et la fluidification du trafic routier grâce aux outils d’optimisation des flux et l’émergence des nouvelles mobilités (vélo en libre-service, vélo électrique à hydrogène, scooters électriques, véhicule autonome, co-voiturage, auto-partage…), le renforcement des transports en commun et la prévision du trafic en temps réel, l’intégration des systèmes de transports intelligents (ITS) et la digitalisation des services de la mobilité collective notamment la billettique intermodale sans contact, sans oublier la diminution des temps de recherche de places de parking et donc un accès plus rapide au point de destination grâce à un système de détection et de guidage vers les places libres. Cela implique une nouvelle vision du stationnement ainsi que de la verbalisation en déployant les agents en fonction des prédictions d’occupation en voirie. Cette solution de Smart Parking est développée par DataTegy, une startup innovante qui opère dans le Big Data et les villes intelligentes dans différents pays.

D’un autre côté, les infrastructures routières intelligentes, notamment les routes solaires, peuvent désormais recharger les véhicules électriques, à cela s’ajoute les systèmes de communication sans fil qui favorisent l’échange de données entre les véhicules et avec l’infrastructure routière. Dans le même esprit, le numérique facilite l’accessibilité des personnes à mobilité réduite grâce à la mise à disposition d’une cartographie collaborative des lieux accessibles et incite de facto les gestionnaires des villes à multiplier les efforts pour permettre une meilleure accessibilité des maîtres d’usages notamment aux services publics.

D’autre part, le mobilier urbain interactif permet de réaliser des sondages auprès de la population dans une logique d’amélioration continue des services proposés par les collectivités et la géolocalisation des dysfonctionnements urbains. Egalement, l’éclairage intelligent participe à la réduction des consommations et des dépenses publiques via des économies d’énergies grâce aux lampadaires LED, facilite la maintenance et renforce la sécurité des espaces publics à travers une plateforme cartographique indiquant le fonctionnement des équipements connectés en temps réel. Ces lampadaires sont générateurs de multiples services comme le rechargement des véhicules électriques à travers l’installation de bornes sur le mât ou bien l’intégration des caméras de vidéo-surveillance afin d’optimiser l’espace urbain. Par ailleurs, les applications destinées à mieux informer les habitants et visiteurs des villes sont de très bons canaux qui assurent une diffusion large des informations sur les actualités culturelles et la vie municipale dans toute sa diversité.

Et pour ce qui est des services publics de la gestion de l’eau, les collectivités territoriales peuvent faire le choix de mettre en place un hyperviseur du réseau qui remonte, corrèle et affiche les données nécessaires à solutionner des difficultés d’exploitation, en matière de diminution des coûts et réduction des fuites. Cela offre également une excellente vision d’ensemble sur le réseau et facilite la prise de décision grâce aux informations remontées en temps réel et à l’algorithme de prise de décision pertinente. Quant aux déchets, il est possible d’équiper les outils de collecte de capteurs pouvant optimiser les déplacements des camions en fonction du taux de remplissage des bennes, et faire participer les habitants au service par l’envoi des alertes en cas de dysfonctionnements. En ce qui concerne la limitation de la pollution, les collectivités peuvent déployer un réseau mobile pour mesurer la qualité de l’air et traquer les particules fines pour prévenir les risques en matière de santé publique.

Aussi, il convient de concevoir une stratégie de Smart Agriculture par le développement du circuit court et la création d’une plateforme qui rassemble et agrège des données agricoles (Taux de production, données météorologiques, facteurs saisonniers, coût des produits…) pour garantir une meilleure efficacité des politiques agricoles et apporter un outil d’anticipation et d’aide aux agriculteurs pour améliorer leur rendement. Au fond, toutes ces mesures contribuent à l’optimisation de la gestion territoriale, souvent critiquée par les utilisateurs finaux.

En matière d’énergies, les défis climatiques et écologiques sont désormais incontournables afin de parvenir à des villes dé-carbonées.

Concernant le Smart Building, qui est un pilier fondamental dans la stratégie globale en matière de Smart Cities, il s’agit de rendre les bâtiments communicants et parfaitement connectés grâce à des actionneurs et capteurs. Et en même temps, ce maillon fort des Smart Cities a vocation à opérer des économies d’énergies importantes, à améliorer le confort d’usages (thermique, olfactif, acoustique, visuel) via la domotique et des mesures d’isolation adaptées, à faciliter l’interopérabilité des systèmes et à assurer la gestion active de ses composantes tout en garantissant la tranquillité et le bien-être des utilisateurs et en générant de nouveaux services comme le contrôle des logements ou des bureaux par la voix.

En matière d’énergies, les défis climatiques et écologiques sont désormais incontournables afin de parvenir à des villes dé-carbonées. Ainsi, les SmartGrids, qui sont des réseaux électriques intelligents décentralisés, encouragés par le déploiement massif des énergies propres, permettent d’éviter les pertes induites par la distribution d’électricité grâce au système de stockage, de réduire à terme la facture énergétique des consommateurs et de limiter l’empreinte carbone. Ce nouveau modèle implique la construction de partenariats ou joint-venture pour partager les compétences et les bonnes pratiques, de les mettre en œuvre sur des situations concrètes comme les démonstrateurs SmartGrids pour tester les solutions de demain. Cette phase d’expérimentation permettra de mieux comprendre l’évolution des entreprises sur ce marché en devenir et créer des passerelles entre les différents acteurs publics et privés.

L’évolution des organisations à ne plus raisonner en silo mais en réseaux, est au cœur du développement du concept des SmartGrids. Par conséquent, les entreprises appuyées par les institutions publiques ont intérêt à opérer ce tournant décisif dans la concrétisation de ce type de projets. Pour mieux répondre aux exigences de cette transition énergétique et organisationnelle, il parait crucial de renforcer l’adaptabilité et l’opérabilité des réseaux pour des usages plus efficaces, et repenser la relation consommation-fournisseur. Néanmoins, quelques initiatives se distinguent par des innovations énergétiques, à l’instar du Green & Smart Building Park à Benguerir, mais cette dynamique a besoin d’une structuration et d’une feuille de route permettant un déploiement efficient, large et pérenne.

Pour aller plus loin, il serait pertinent de créer un cadre règlementaire attractif et propice au lancement de ce nouveau modèle de production d’énergie décentralisée, qui favorise l’investissement, en mettant les maîtres d’usages au cœur du dispositif et en assurant l’égalité des territoires en matière d’accès aux services. La réglementation peut encourager les investisseurs dans les SmartGrids par des incitations fiscales tout en créant les conditions d’émergence de nouveaux fournisseurs de services innovants grâce à des plateformes de gestion des données dans une perspective d’Open Data. Elle peut également pousser les utilisateurs finaux à maîtriser de façon pérenne leur consommation d’électricité. Tout cela doit garantir un partage équitable des infrastructures de télécommunications entre les différents industriels, et en même temps préserver les données privées. D’ailleurs, la blockchain permet de mieux contrôler l’utilisation des données personnelles et également de mesurer, stocker et sécuriser toutes les informations relatives aux différents flux d’énergie.

Pour ma part, j’ai suivi le développement progressif du projet IssyGrid, l’un des premiers SmartGrid à être déployé à l’échelle d’un quartier. Ce projet est le fruit d’un consortium constitué de grands groupes opérant dans les domaines de l’énergie et des technologies de l’information. Cette transition énergétique au niveau d’un bout de territoire a pu voir le jour grâce à la mutualisation des compétences et l’intégration des systèmes innovants développés par les industriels et les autres parties prenantes. Et je suis désormais membre du Think SmartGrids, qui représente la filière française des SmartGrids et a vocation à promouvoir et exporter l’excellence du savoir-faire de plusieurs acteurs éminents du monde de l’énergie (ENEDIS, SIEMENS, General Electric, Schneider, RTE…).

C’est grâce à la multiplication de micro-changements émanant des citoyens qui deviennent les co-producteurs de la ville du futur (…) que les Smart Cities se construisent brique par brique

J’ai la conviction que c’est grâce à la multiplication de micro-changements émanant des citoyens qui deviennent les co-producteurs de la ville du futur, sur la base d’une approche bottom-up, que les Smart Cities se construisent brique par brique en fonction des spécificités et potentialités de chaque territoire. Ce concept, appelé la CivicTech, consiste à faciliter la démocratie participative à travers le crowdfunding, des moyens technologiques évolués comme le Big data, le Cloud ou l’intelligence artificielle et les réseaux sociaux.

Par conséquent, il s’avère opportun de créer les conditions favorables à la libération de la créativité, le partage de bonnes pratiques et l’émergence de nouvelles idées par la mise en place d’espaces de co-working à l’instar des Fablabs, Living Labs et Smart Work Center qui favorisent le développement de l’innovation ouverte pour une meilleure mise en réseau et une coopération efficace entre les acteurs des territoires, qu’ils soient universitaires, élus et jeunes entrepreneurs. Autre point important, le captage des investissements internationaux pour créer davantage de richesse et de valeur.

Il faut rappeler que certaines villes nouvelles émergentes développent localement de nouveaux concepts innovants visant à assurer leur transition numérique et énergétique à l’échelle locale, à l’image de l’Eco-cité Zenata qui se veut une ville ouverte génératrice de services et promeut de nouvelles formes urbaines pour un aménagement qui s’adapte aux enjeux contemporains.

Il est évident qu’il faut saluer la tenue d’évènements majeurs pour débattre des Smart Cities dans les grandes capitales représentant tous les continents, que ce soit à Casablanca, Paris, New York, Montréal, Dubaï, Pékin ou Sydney, à travers le Smart City Expo World Congress et bien d’autres. C’est la preuve vivante que les enjeux en la matière sont majeurs, tant sur le plan économique qu’environnemental.

Aussi, ces rendez-vous mondiaux qui ont pour objectif de renforcer l’attractivité des villes résolument engagées dans cette démarche avant-gardiste et visionnaire, provoquent une synergie positive entre les porteurs de projets créatifs, les TPE, les PME, les grands groupes, les organismes en charge de la R&D et les financeurs, pour plus d’efficience opérationnelle et de mutualisation des savoir-faire. A travers des initiatives concrètes et des stratégies éprouvées, les acteurs répondent à des problématiques du présent par des mesures qui évoluent peu à peu en rapport avec les caractéristiques des territoires d’application, tout en préparant l’avenir.

En dernier lieu, il convient de préciser que le caractère biface des Smart Cities pose un certain nombre de questions qui doivent être prises en compte dans l’élaboration de stratégies en la matière. C’est-à-dire qu’il est important d’utiliser le numérique de manière maîtrisée et progressive afin de préserver les libertés individuelles et l’intimité des maîtres d’usages et en même temps garantir la sécurité des données sur le long terme. Clairement, l’ouverture des données et l’optimisation de la gestion de celles-ci, est la clé de voûte de la ville intelligente.

Afin d’atteindre les objectifs escomptés, il faudra procéder par étapes, pragmatiquement, pour mettre en œuvre des solutions harmonieuses et qui s’insèrent complètement dans les territoires d’actions. En revanche, il est indispensable de mettre en place les outils d’évaluation pluridimensionnelle et les indicateurs de performance au regard du caractère innovant de cette démarche de rupture pour améliorer continuellement son efficacité.

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