La dernière édition de l’Observatoire de la performance des PME-ETI démontre que la rentrée 2019 « est marquée par un rebond d’optimisme des dirigeants » des entreprises. Aussi, l’indicateur de confiance dans l’économie française a encore grimpé pour retrouver son niveau de septembre 2018, soit 78%. Cet optimisme témoigne d’un moral des entrepreneurs à son plus beau fixe… et c’est une bonne nouvelle ! L’optimisme est moteur pour une entreprise et donne lieu à certaines success-stories.

L’incroyable success-story du groupe Capelle

En termes de leçon d’optimisme, le groupe Capelle a beaucoup à nous apprendre. Spécialisé dans le transport exceptionnel et la manutention lourde, le groupe Capelle est devenu en quelques années le leader européen de son secteur. Cette entreprise familiale créée en 1950 a connu une profonde transformation quand elle a fait le choix de procéder à son industrialisation dont le principal levier a été sa digitalisation. Dans l’optique de mieux optimiser son activité et ses outils, le groupe a avancé petit à petit en cultivant sa forte culture de l’innovation et du risque, mais aussi en s’appuyant sur ses collaborateurs, très engagés dans la transformation de l’entreprise. 

Aujourd’hui Capelle ce sont 1800 salariés et surtout le résultat d’une transformation qui s’est entièrement reposée sur son profond optimisme, face aux projets, et qui l’a poussé à aller toujours plus loin. L’entreprise familiale a cru en son potentiel et à celui de ses hommes qui l’accompagnent et a fait preuve d’un soutien infaillible en interne auprès des membres du CODIR. La culture d’entreprise et sa logique de transformation positive ont permis à Capelle de se projeter dans le futur et d’y croire. Et la recette fonctionne ! Le groupe en est à sa neuvième acquisition et vient de renforcer sa première place au rang européen de transport exceptionnel avec sa reprise de l’entreprise Altéad.

La démarche appréciative ou la foi d’une famille en l’avenir

L’optimisme dans la culture de l’entreprise n’est pas que pure utopie. Si 86% des patrons de PME et d’ETI se déclarent confiants en leur propre entreprise, il est possible de déployer la même énergie en interne. À l’image de Capelle, il s’agit d’abord de s’appuyer sur ses collaborateurs par la confiance qui leur sera accordée et leur fidélisation au sein de l’entreprise. Cela peut passer par la formation à de nouveaux métiers, un point essentiel à la réussite de toute transformation d’entreprise qui va de même contribuer à l’ouverture des collaborateurs et à une dynamique du changement.

Engager son entreprise dans une transformation positive implique aussi d’organiser les fonctions de chacun vers plus de compétences et donc vers plus de responsabilisation et d’autonomie. Ainsi, il est assez logique de favoriser par la même occasion la transversalité entre les équipes et les services ainsi que de partager les prises de décision et le pouvoir avec les collaborateurs.

Il s’agira d’intégrer également la dimension humaine dans le projet de digitalisation et de transformation de l’entreprise et d’en faire une réelle valeur ajoutée. Le capital humain a en effet un rôle crucial à jouer à l’ère du « tout digital », au risque sinon que la transformation ne délivre pas tout son potentiel.

Osons l’optimisme !

Vous l’aurez compris, l’optimisme de la direction de Capelle a poussé l’entreprise à y croire et à mobiliser l’ensemble de ses acteurs à se transformer, en passant par les membres de la direction jusqu’aux collaborateurs. Le déploiement d’une confiance en l’avenir et le partage des bienfaits d’une transformation positive sont les clés dans les changements auxquels se confronte l’entreprise. Sans oublier la prise en compte des collaborateurs qui est essentielle dans le mouvement de la transformation par les éléments clefs de la motivation : la création de lien social et le développement de l’autonomie et des compétences.